Tout est cycle – rythme  : dans notre corps comme dans les saisons.

C’est le printemps : dans la nature, c’est merveilleux, c’est le principe même de la vie, de la naissance et de la renaissance. Chaque année, il y a un nouveau cycle, un cycle de vie nouveau, avec des petites fleurs….ce cycle revient sans arrêt. Si on regarde, tout existe en cycle, notre biorythme, notre respiration, avec l’inspir et l’expir qui se fait naturellement, les battements du cœur, nos différents systèmes etc, le cycle des saisons. Du microcosme jusqu’au macrocosme, nous sommes dans un principe de cycle. Les yogis par exemple parlent de différents cycles qui durent sur des millénaires, des milliers d’années.

L’époque où nous vivons : Le Kali Yuga  

Actuellement, ils nous situent dans le kali yoga. Dans ce cycle du kali yoga, la caractéristique, c’est la transformation, les choses vont très vite. On peut s’en rendre compte facilement si on regarde bien dans le monde, au niveau de la technologie, si on regarde par rapport à il y a 50 ans, il y a une évolution incroyable, une transformation incroyable, au niveau de la pensée du monde, le voyage vers les étoiles, la lune, de la connaissance de l’univers. Si on regarde par rapport il y a 500 ans, en 50 ans, il n’y avait pas autant de changements. Dans ce cycle-là, c’est le cycle de la transformation. C’est là-dedans qu’on se situe. Les sages disent qu’il y une possibilité de renaissance, de mutations qui nous permettent de passer à autre chose. Dans ces grands cycles, il y a cette possible renaissance, et là au niveau du printemps, il y a cette possible renaissance, comme le papillon qui sort de sa chrysalide. Si on profite de cette dimension-là, on peut vraiment arriver à grandir intérieurement et trouver un potentiel qui peut exister dans tous les plans de notre être.

Comment s’imaginer totalement différend ?

Ce qui nous gêne par rapport à ça, c’est notre mental. Il ne sait pas fonctionner avec le nouveau, il ne sait pas renaître. Il fonctionne toujours avec un vécu passé pour pouvoir construire l’avenir. Revenons à l’exemple du papillon. Imaginez, comment le petit vers peut il s’imaginer qu’il va devenir papillon ? C’est totalement nouveau. Comment le bourgeon peut il s’imaginer qui va devenir fleur ? C’est quelque chose de totalement nouveau. Ce dont il est question c’est que nous puissions faire ces mêmes mutations, de passer à l’homme nouveau, de passer à la femme nouvelle.

Faire la pluie et le beau temps

Pour ça, arriver à mettre notre conscience là-dessus, notre intelligence, un discernement profond pour petit à petit ne pas être l’esclave de son mental. Notre mental a une influence jusque sur notre corps physique. Nos pensées vont influer sur notre corps. Un événement arrive, c’est notre façon d’interpréter cet évènement qui va tout changer, c’est là qu’on a notre liberté, notre libre arbitre. Un événement il est ce qu’il est: il pleut,  « quelle galère, j’ai oublié mon parapluie», c’est une interprétation. La seule réalité : il pleut. Les gouttes tombent et mouillent.

Libre de son mental

 Les interprétations qu’on fait le sont avec notre mental. Il influe dans nos cellules, dans la circulation des hormones dans notre corps, le fonctionnement de nos organes. En fonction des stress et des émotions, cela va avoir un impact réel sur notre corps: Où est la liberté, la renaissance ? Petit à petit, comprendre ça c’est être libre de son mental. Dire simplement ce qui est : il pleut c’est une réalité. Et nos interprétations, ça peut être aussi :  « la terre va boire », « cela fait joli de voir les goutelettes sur la fenêtre », c’est une interprétation. Ces interprétations vont changer le cours de notre vie, les actions dans notre corps physique, des actions sur l’extérieur jusqu’au dans notre relation aux gens, on va pas réagir de la même manière : la personne était sur le point de vous inviter à boire un café, vu votre tête déconfite et les stress avec lequel vous êtes, elle n’a plus envie de vous inviter…

Le printemps c’est maintenant !

La liberté par rapport à notre mental, le discernement qu’on pose pour s’ouvrir au nouveau parce que l’énergie est là pour nous aider à renaître. L’énergie elle monte par la sève des arbres. Ce renouveau il n’est pas fait que pour les arbres, les petites fleurs, les animaux. Elle est à l’intérieur de nous, c’est à nous de ne pas être esclave de notre mental et de s’ouvrir à cela, à cet instant présent, pour renaître pour aller vers ce flux de renaissance, comme dans une inspiration, comme dans un printemps qui est naissant. Notre vie peut changer, c’est possible, si on se donne cette opportunité, le changement peut être là. Et le miracle peut s’accomplir. Sortir de ce mental pour arriver à une conscience plus vaste qui nous met en lien et nous permettent de recevoir, les vibrations ici et maintenant. S’ouvrir à ce printemps.

Ensemble dans ce renouveau,
Meerabaï – Aline